Puisqu’il avait le pouvoir de le faire, il la réduisit à un tas de branchages. Du bois poreux, haché menu par la morgue que lui conférait sa position de dominant, d’aigle royal, croyait-il.
Elle était disloquée et brûlante, inerte. Mais soudain, elle s’enflamma, faisant crépiter ce qu’il lui restait de corps et d’âme.
L’étincelle le surprit, alors qu’il était penché sur elle pour admirer son oeuvre. Il fut carbonisé immédiatement et entièrement.
Elle contempla le tas de cendres, et lui dit : » Je suis et demeurerai la braise. »