La tombe d’à côté

La peine marbrée glisse

Sur les pierres du cimetière

Crois-tu que l’eau des fleurs aurait été changée ?

Pour moi toutes les fleurs

Sont mortes désormais

 

Sur la tombe d’à côté

Lui aussi hume l’air

Lui aussi cherche un signe

On dirait que jamais

Jamais ne se résigne

Même si l’âge le dévore

Il n’oublie pas son cœur

Fiché six pieds sous terre

 

Mes larmes épuisées

Se mêlent à la rosée

Crois-tu que les oiseaux arrêteraient de voler ?

Pour moi tous les oiseaux

Sont sans ailes désormais

 

Sur la tombe d’à côté

Contre son pouls il porte

Son souvenir en poussière

Dans un cadran de montre

Pour lui le temps s’est mué

En éclats de cendres dorées

 

 

 

3 commentaires sur “La tombe d’à côté

  1. Tes mots sont des feuilles d’automne au printemps.
    Observatrice mais jamais à l’écart de ce qui se rrssent
    Tes tripes ( non pas à la mode de Caen !) servies un plateau avec cette chaleur glaciale et aimante.

    J’aime

  2. Tes mots sont des feuilles d’automne au printemps.
    Observatrice mais jamais à l’écart de ce qui se ressent.
    Tes tripes ( non pas à la mode de Caen !) servies sur un plateau avec cette chaleur glaciale et aimante.

    J’aime

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