Elle a mis un pied devant l’autre
C’était déjà pas mal
Dehors les oiseaux dans les arbres
Recommençaient à chanter
Peut-être qu’ils n’avaient jamais cessé
Dans la rue les passants marchaient
A toute allure, sans s’arrêter
A côté d’elle, sans la voir ni la toucher
Elle aurait aimé aller
Aussi vite qu’eux, foncer
Elle ne se sentait pas plus légère
Malgré ce qu’elle avait laissé là-bas
Dans cet endroit étranger
Où elle aurait préféré
Ne jamais mettre un pied
C’est sûr il y aurait
Un avant, un après
Elle a mis un pied devant l’autre
Chassé la larme qui coulait sur sa joue
C’était déjà pas mal, c’était déjà beaucoup